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Émissions




  Anton Tchékhov et l'expérience théâtrale par Jean Daive

Semaine du 29 Décembre 2003
réalisation Clotilde Pivin

Au fil des générations, le théâtre de Tchekhov a fasciné un très grand nombre de comédiens et de metteur en scène - de Stanislavski à Éric Lacascade. Chacun a sans doute pu rendre à sa façon la complexité, la richesse, le tragique de la vie racontée par l'auteur des Trois sœurs, de la Mouette, de la Cerisaie ou de Platonov.

"Je considère que l'état normal d'un homme est d'être un original."



Lundi
  Lundi : Autour de Sacha Pitoëff avec Ludmilla Pitoëff et la voix de Michel Simon
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Mardi
  Mardi : Tania Balachova
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Mercredi
  Mercredi : Jean Vilar
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Jeudi
  Jeudi : Antoine Vitez et Claude Régy
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Vendredi
  Vendredi : Marina Vlady et Bruno Bayen
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  Livres
  
  Anton Pavlovitch Tchekhov Oncle Vania
Actes Sud (2001)
Traduit du russe par André Markowicz et Françoise Morvan.
Postface de Jacques Lassalle.

 
  
  Anton Tchékhov La steppe
Gallimard (2003)
Un recueil de trois nouvelles qui retracent trois étapes de la vie et de l'oeuvre d'A. Tchekhov : la première marque son entrée dans la littérature, la seconde, sa rupture avec la doctrine tolstoïenne de la résistance au mal, et la dernière, l'imminence de la mort.
 
  
  Sophie Lucet Tchékhov-Lacascade : la communauté du doute
L'Entretemps (2003)
Cette étude explicite les liens entre le travail d'Anton Tchekhov et celui d'Eric Lacascade. La réflexion est complétée d'extraits de cahiers de mise en scène de ce dernier.
 
  
  Anton Pavlovitch Tchékhov La cerisaie
Actes Sud (2002)
La dernière pièce de Tchekhov, qui apparaît comme la chronique d'une transition entre un passé révolu, celui des grandes propriétés familiales, et un avenir riche de promesses individuelles. Une succession de tableaux dont la nouvelle traduction restitue la poésie et la profondeur.
 
  
  Peter Stein Mon Tchékhov
Actes Sud (2002)
Le metteur en scène allemand évoque sa découverte de l'oeuvre du dramaturge russe et en analyse l'écriture et le style. Pour lui, Tchekhov a ouvert les portes de la dramaturgie du XXe siècle. Il a transformé l'écriture dramatique en supprimant le héros principal, en le remplaçant par un groupe de personnages et par l'observation de leurs relations mutuelles.
 
  
  Anton Tchékhov La mouette
Actes Sud (2001)
 
  
  Anton Pavlovitch Tchékhov L'île de Sakhaline
Gallimard, Paris (2001)
En 1890, Tchekhov, âgé de 30 ans, décide de partir pour Sakhaline, l'île des déportés, à 12.000 kilomètres de Moscou. Il y séjourne trois mois, et ramène un témoignage unique des conditions de vie dans l'île.
 
  
  Anton Tchékhov  La dame au petit chien : et autres nouvelles
Gallimard (1999)
Roger Grenier a réuni des nouvelles sur le royaume des femmes. Tchekhov souffrait d'une impossibilité d'aimer (voir la nouvelle Véra). Mais l'amour lui inspire émotion ou ironie et une grande variété de tableaux : "Une nouvelle qui n'a pas de femmes, écrit-il, c'est une machine sans vapeur." L'héroïne par excellence est pour lui la femme incomprise, qui rêve d'une autre vie.


 
  
Commander   Anton Tchekhov, traduction de Rezvani Platonov - le fléau de l'absence des pères
Babel / Actes Sud (novembre 2003)
"/.../que l’on ne s’étonne pas de trouver dans ma trop scrupuleuse version de Platonov un certain nombre d’expressions ou de mots redoublés, et souvent pompeux… ainsi que des phrases pompeuses aussi, et donc parfois assez mal bâties. J’ai tenu à conserver ces sortes de spirales d’un langage souvent ampoulé, comme on dit, afin de rendre l’expressivité si typique du russe qui, dans toute conversation familière, accumule non seulement les redites mais surtout – et celà à l’infini – les diminutifs des diminutifs, ainsi que les superlatifs des superlatifs, sucrant et empâtant pour ainsi dire cette langue qui se veut excessivement douce dans la plupart des échanges amicaux… et même non amicaux. Les mots ne s’y heurtent jamais, ils seraient comme enrobés, amortis les uns par rapport aux autres, le suivant rectifiant en douceur ce que vient de dire le précédent. Il est quasi impossible que les choses soient dites franchement. Là est le côté “asiatique” du langage tchékhovien. Rares sont les phrases nettes, qui vont droit au but. Il s’y trouve beaucoup de “hem”, de “hum”, de “eh bien”, de “je pense”, de “j’espère”, de “croyez-vous ?” la plupart du temps redoublés… que j’ai scrupuleusement conservés. Bien sûr, montée telle quelle, cette pièce durerait six heures. La “faire maigrir” est délicat. Ce serait la réduire. Quelles solutions ? Soit faire des coupes franches – donc supprimer, comme l’a demandé Vilar à Pol Quentin, un acte entier ainsi que de nombreuses scènes –, soit faire maigrir chaque phrase de sorte qu’elles deviennent “cartésiennes” et aillent droit au but, soit encore supprimer franchement un certain nombre de personnages. A mon avis aucune n’est satisfaisante si on veut garder à cette pièce sa saveur d’origine… Bien qu’à la réflexion supprimer certains personnages disons annexes, pour laisser le flou, les longueurs, les constructions si peu européennes des phrases qui donnent à cette pièce sa délicieuse maladresse, fût la solution la plus “noble”, oui, si l’on voulait conserver à ce texte sa qualité de superbe esquisse des œuvres à venir ! De tous les auteurs de théâtre de son époque, Tchekhov est certainement celui qui s’est le moins préoccupé d’être “efficace”. Ce qu’il a inventé c’est un “climat”. Ce climat est entièrement fait d’incertitude. Une chose est dite… et contredite la phrase suivante. Ce serait comme rendre visible la dialectique intérieure des êtres. Et ça j’aime par-dessus tout !"
Rezvani.

- extrait de la préface -

 
 
  Liens
 
    PLATONOV EN AVIGNON ( JUILLET 2002)
 
 
    TCHÉKHOV, LA VIE ET L'OEUVRE
Dans le site associatif du groupe France-CEI Russie.net, un article d'histoire littéraire qui constitue une bonne introduction à la découverte de l'auteur, ainsi qu'une biographie accessible en bas de page.
 
 
    BIOGRAPHIE D'ANTON TCHÉKHOV
 
 
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