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p. 10 Nous en arrivons même à penser, dans une telle logique, que d’une leçon son à l’autre, d’une semaine à l’autre, et même d’une année à l’autre, on pourra compter sur ce qui a été « vu », « fait ». Comme si voir et faire entraînait naturellement des acquisitions, sur lesquelles on pourrait tabler a priori sans méfiance pour aller plus loin.
Samuel Johsua a critiqué, dans un esprit comparable, ce qu’il appelle le « mythe naturaliste », lequel imagine qu’on puisse établir un parallèle terme terme entre le processus de découverte scientifique (chez le chercheur)
et le mode inductif d’acquisition des connaissances (par l’élève).